La proximité et Mordre
La fulgurance
N’y a rien d’idéal
La noirceur est moins présente. L’hiver quittera, pour revenir, mais nous le savons. Ne pas oublier les printemps, les printemps des peuples qui reviennent toujours. Au delà des luttes, des marches, d’indépendance toujours à refaire. La vélocité du poème, la vélocité de vivre.
La proximité
Nos grandes gueules d’échasse
Sourient aux innocents
Vannés sinon l’hymne
À disparaître
Cherchent gouverne
La nocturne salue nos anses
Valser comme société calcique
Laissons jaunir le temps
Maintenant ou ailleurs
Étendre la réalité aux visions
*
Mordre
Se refermer le monde
Comme avalanche avale
Un vestige suranné
De vieillesses forêts
J’écoute égare
Mais n’ignore plus
L’échange
Les feux rapprochés
Par ce printemps malmené
Retour fous migrants
Les chants me sursautent
Battements retendus